Après avoir passé quelques jours paisibles dans la ville de Riga en Lettonie, il était temps pour nous de quitter la sécurité de l’Union Européenne pour nous aventurer dans les contrées lointaines et sauvages de l’Est. Prochain arrêt sur la liste : Saint-Pétersbourg, en Russie.
Le trajet entre les deux villes prend environ une dizaine d’heures et se fait généralement en bus de nuit, l’occasion rêvée pour Sébastien de tester son super coussin gonflable de voyage :
C’était sans compter sur l’état précaire de la route de Riga jusqu’à Saint-Pétersbourg : des bosses du début jusqu’à la fin. Mais pas le genre de bosses qui vous bercent dans un sommeil profond non, plutôt le genre de bosses qui vous font sursauter.
Finalement, après quelques heures de Rodéo, nous sommes arrivés à la frontière russe. Et là BIG stress, avec tous ce que l’on m’avait dit avant de partir, je n’étais plus vraiment sûr de vouloir la passer cette frontière : « C’est la guerre en ce moment n’y vas pas », « les Russes n’aiment pas les Européens », ou pire « ils vont vous mettre en prison » !
Bref, je ne vous le cache pas j’avais un petit peu peur. Et on ne peut pas vraiment dire que la convivialité de la police de frontière me rassurait beaucoup.
Nous avons dû prendre tous nos bagages avec nous puis faire la queue au poste de contrôle. Pendant que la douane examinait minutieusement nos passeport et nos bagages, nous nous faisions joyeusement dévorer par les moustiques. Après une heure et demie d’attente nous étions enfin en Russie et prêts à reprendre la route.
Saint Pétersbourg (« Ville de Saint Pierre » en allemand) fut fondée en 1703 par Pierre le Grand. Elle était la capitale de la Russie jusqu’en 1918, année durant laquelle les bolcheviques prirent le pouvoir et transférèrent le siège du gouvernement à Moscou.
Lors de sa création, le tsar Pierre le Grand avait en tête de faire de sa ville un paradis sur terre. Ce qui explique probablement l’apparence majestueuse de cette ville et son architecture unique. Sa beauté alliée à l’existence de la rivière Neva et ses nombreux canaux lui ont valu le surnom de « Venise du Nord ».
Nous avons séjourné dans le centre historique de la ville, sur Nevski Prospect (Avenue de la Neva).
Nevski Prospect court du palais d’hiver jusqu’à la station de train de Moskovoski (Moscou). Elle est l’avenue commercante la plus animée de Saint Petersbourg. Avec ses édifices et ses monuments, on pourrait passer des jours à se promener et explorer cette avenue. D’ailleurs c’est ce que nous avons fait durant nos 6 jours à Saint-Pétersbourg.
Nos attractions touristiques préférées à Saint-Pétersbourg.
Parmi les nombreux édifices et monuments que l’on peut trouver à Saint-Pétersbourg, nous en avons choisi quelques uns que nous recommandons particulièrement :
La cathédrale Saint-sauveur-sur-le-sang-versé :
On la nomma ainsi car c’est à cet endroit que fut assassiné le Tsar Alexandre II en 1881.
Cathédrale de Kazan :
Cette copie du Vatican de Rome fut construite au début du XIXème afin de commémorer la victoire de la Russie contre Napoléon en 1812.
Cathédrale Saint Isaac
Place du Palais d’hiver
Il s’agit d’une des places les plus importantes de Saint-Pétersbourg. C’est ici que l’armée du Tsar fusilla sur la foule lors du dimanche rouge de 1905. Quelques années plus tard c’est sur cette même place que les bolcheviques commencèrent la révolution d’Octobre.
Le palais d’hiver, résidence des tsars de 1732 jusqu’en 1917.
La place du palais héberge le célèbre musée Ermitage qui fut fondée par Catherine II en 1764. Le musée contient la plus grande collection d’art au monde (plus de trois millions d’objets).
Le palais de Peterhof
Ce palais est l’équivalent du château de Versailles.
Le Palais fut construit par Pierre le Grand au début du XVIIIème siècle et devait surpassé Versailles par sa Grandeur et sa beauté. Le nom Peterhof signifie « le jardin de Pierre » en Allemand. Tout comme Versailles, le palais de Peterhof est entouré de grands jardins aux fontaines magnifiques.
De Saint-Pétersbourg jusqu’à Moscou.
Le bilan de cette première semaine en Russie fut plutôt positif : nous n’avons pas été jetés en prison et personne ne nous a agressé. Après ces quelques jours formidables, Il était temps pour nous d’essayer le train Russe pour Moscou :